vendredi, mai 22, 2009

Batman ou comment échapper au ridicule





Le superbe Batman dessiné par  Jim Lee au début des années 2000 pour l' excellente série Hush.



La seule façon d’expliquer l’engouement perpétuel pour Batman, de DC Comics, est sans aucun doute son côté noir et sérieux. Comment, en effet,  douter du danger que représente l’homme chauve-souris pour les criminels de tout acabit?


De noir et gris vêtu, les yeux « blancs », une voiture terrifiante de puissance et de noirceur, les ailes de chauve-souris dessinées ou sculptées partout sur son matériel et sa présence, contrairement aux autres super héros, qui ne se manifeste majoritairement que la nuit, inspire la passion et le respect de nombreuses générations de fans dont je fais partie.

D’accord , la série des années ’60 est ridicule (mais volontairement amusante…et quel batmobile!!!!) et aurait pu signer l’arrêt de mort du personnage.




Le brevet de la Ford Futura modifée par Georges Barris pour la série télévisée des années '60. 



Le dessinateur Neal Adams l'a superbement sauvé de l'embarras au début des années ’70 !



                 Frank Miller (ci-dessous) l’a merveilleusement brassé dans les années 80.



Je m'en voudrais de ne pas mentionner, outre les deux films de Batman de Tim Burton , la superbe série de dessins animés de la Warner diffusée de 1992 à 1995, Batman: The animated series. 85 épisodes de 22 minutes de pur bonheur respectant enfin l'esprit original de l'oeuvre. Ses dessins superbe, son style rétro, sa musique, le travail des voix, tout est parfait dans cette série ou même Robiiiiiine est tolérable!





Batman a aussi survécu à Robin « Robinne » qui est sans doute l’ajout le moins viril et le plus inutile de l’histoire des comics américains. Il n’en demeure pas moins que cet homme, Bruce Wayne, demeure le prototype parfait de super héros...sans pouvoirs! Des parents assassinés, une fortune colossale, une double identité et une psyché inquiétante font de ce personnage un héros résistant aux modes et aux époques.


Gay, Batman? Dès l’apparition de Robinne, certains indices laissaient croire à une relation plus que filiale entre Bruce Wayne et le Boy Wonder. Des thèses ont été émises, des biens pensants ont pointé du doigt la relation dans les années ’50 mais les liens unissant les deux héros ont toujours été solides…euh…fort…virils et hétérosexuels d’après DC comics (anciennement Detective Comics). Les bonzes et les auteurs de DC ont toujours démenti les rumeurs des liens charnels entre Batman et Robin.





Chose intéressante, Batman s’est vu flanqué de Robin un an après sa première apparition dans Detective Comics, soit en 1940. Jusqu'à son arrivée, Batman, la gâchette et le nœud coulant facile, ne faisait pas de cas de conscience avec une justice expéditive et arbitraire.

Robin fit son apparition pour attirer un plus jeune lectorat ce qui fut un succès.

Une des grandes forces de Batman aura toujours été ses Batmobiles.
Comme le disait si bien un amoureux du vengeur masqué :
« Sans sa Batmobile, Batman serait un nobody en collants».

Ses adversaires colorés sont aussi des personnages fascinants…pour la plupart.

Présenté pour la première fois en 1966, je vous propose le PLUS RIDICULE de tous les super vilains confondus, celui qu'on aimerait 
« effacer » The Eraser!



Je l’ai découvert sur l'excellent Blogue de Mathew Mills . Vous pouvez d’ailleurs voir l’histoire complète, pitoyable, sur son Cartoon and Comic Books.  
En tant que fan fini de Batman, je ne peux que me réjouir du travail de Christopher Nolan et Christina Bale dans ses deux dernières incarnations cinématographiques. Ce Batman est vraiment basé sur l’homme chauve-souris original avec l’envergure nécessaire pour rendre hommage à la création de Bob Kane.
Wikipedia offre aussi un excellent condensé de l'histoire de l'homme chauve-souris au 
http://en.wikipedia.org/wiki/Batman.

La majorité des images ici présentes ont été extraites de la page Wiki mais si voulez  vraiment tout découvrir de Batman, il existe The Encyclopedia of Comic Book Heroes de Michael L.Fleisher publié en 1976 et publié de nouveau en 2007. J'ai la copie de 1976 et c'est jouissif...pour les amateurs de Batman.

                              L'original de 1976!






lundi, mai 11, 2009

Sexualité immobilière

Bon, je sais, ce n'est pas nouveau : depuis quelques années, les agents d'immeubles mettent leur bouille partout. On espérait que la mode des photos d'agents immobiliers se placardant à l'échelle nationale était terminée mais force est de constater qu'elle fait toujours rage. Il semble, en effet, qu'être un bon agent en 2009, c'est d'être beau ou belle ou d'être un clown! Hum, je sens une carrière se dessiner ici pour moi...

Maheureusement, si on joue au jeu de la séduction immobilière, il faut s'attendre à être comparé à d'autres sex symbols du bungalow.

Prenons l'exemple d'une carte postale que j'ai reçu chez moi cette semaine. Anodine, elle met en évidence d'un côté deux agentes hypothécaires et de l'autres deux agentes immobilières. Je ne doute pas de la compétence des deux couples, mais si une image vaut mille mots, la comparaison suivante est saisissante:



Bien que je possède la conviction profonde que l'apparence des gens n'influence pas directement l'exercice de leur fonction, cette carte postale me laisse perplexe. D'ailleurs,  ma pensée écologique est nettement plus titillée par la photo du haut (le vert) que par le rouge sanglant et fédéraliste du bas.
Vous aviez autre chose en tête? La beauté des deux couples en apposition, peut-être? Jamais je n'oserais faire une comparaison aussi futile car, si on l'osait, personne ne ferait affaire avec les fédéralistes.

En parlant de fédéralisme, le West Island de Montréal est une société distincte à plus d'un titre. Cet espace géographique unique vous offre la possibilité d'acheter ou de vendre une propriété avec un JR de Dallas (pardon de Dorval) qui, tel les côtes levées du Bar B Barn, inspire confiance.
Je vous offre Cowboyd et son fils  « Jessie » James !


Ce charmant vendeur Remax est Boyd « Cowboyd » de la Boursodiere, un superbe exemple de classe et de distinction. Vous pensiez qu'on ne trouvait ce genre de vendeur que dans les concessionnaires d'autos usagées au États-Unis? Détrompez-vous! Boyd est au vingt-septième rang des meilleurs vendeurs Remax au Québec et le numéro 1 du West Island!

J'avoue que ces exemples de séduction immobilière me donnent le goût de me lancer en immobilier.

Oui, que diriez-vous de :